HtmlToText
aller au contenu l'espagne désenchantée la fin de l'ère zapatero, plongée dans une espagne en crise menu et widgets a propos après la victoire de la droite aux législatives de novembre, marquant la fin de sept ans de socialisme, le blog l'espagne désenchantée s'intéresse aux mutations d'un pays en crise et décrypte ses bouleversements économiques, politiques et sociaux. pour en savoir plus sur ce blog articles récents et pendant ce temps, m. sarkozy est à madrid… droit à l’ivg : paroles de manifestants espagnols l’espagne dit « adios » à la juridiction universelle avortement : « ceux qui ont impulsé ce projet de loi ne sont qu’une minorité au sein du pp, la plus extrémiste » contre les migrants, le retour des barbelés tranchants à melilla a lire également sur le monde.fr . toute l' actualité espagnole . . les derniers articles sur la crise dans la zone euro. catégories austérité conjoncture économique contestation sociale culture débat politique non classé portrait santé sport sur le web témoignage rechercher : archives mai 2014 février 2014 janvier 2014 novembre 2013 octobre 2013 septembre 2013 mai 2013 avril 2013 mars 2013 février 2013 janvier 2013 décembre 2012 novembre 2012 octobre 2012 septembre 2012 juillet 2012 juin 2012 mai 2012 avril 2012 mars 2012 décembre 2011 novembre 2011 et pendant ce temps, m. sarkozy est à madrid… nicolas sarkozy et juan carlos, le 27 mai à madrid. gérard julien/afp mais que faisait nicolas sarkozy à madrid, mardi 27 mai ? alors que l’ump, sous les feux de l’affaire bygmalion et des frais de campagne de l’ancien président de la république, se déchire à paris, lui est apparu, mardi matin, tout sourire, face au président du gouvernement conservateur espagnol mariano rajoy qui l’a reçu à 11 heures en audience privée. mariano rajoy et nicolas sarkozy, le 27 mai à madrid. moncloa/afp la réunion a duré 50 minutes, selon la moncloa, et l’échange a essentiellement porté sur l’europe. c’est nicolas sarkozy qui a sollicité ce rendez-vous, sans que l’on ne sache quelle est véritablement le motif de sa visite en espagne. mardi soir, il était aussi attendu au palais de la zarzuela par le roi juan carlos à 19 heures pour une audience privée, annoncée quelques jours plus tôt, le 22 mai, jour même de la publication de sa tribune dans le point demandant notamment la suspension immédiate du traité de schengen. la « casa real » (maison royale) a refusé de commenter cette visite et s’est contentée de rappeler que le roi entretenait de bonnes relations avec m. sarkozy lorsqu’il était président. il l’avait notamment fait chevalier de la toison d’or en 2012 pour avoir contribué à la “plus grande collaboration politique, judiciaire et policière entre la france et l’espagne pour en finir avec la violence terroriste” des séparatistes basques de l’eta. nicolas sarkozy avait coutume de venir en visite privée à madrid lorsqu’il était marié avec cécilia attias, cousine de l’actuel ministre de la justice alberto ruiz-gallardon , auteur du projet de réforme de loi sur l’avortement, alors maire de madrid. sur twitter, où m. rajoy a posté la photo de son entretien avec m. sarkozy, certains n’ont pas hésité à ironiser, se demandant si l’ex-président français était venu “demander l’asile politique” en espagne. mais la proximité de cette visite avec les élections européennes peut laisser penser que l’ancien chef d’etat avait un message à faire passer sur ce sujet aux plus hauts responsables espagnols. lequel ? mystère. près d’une heure d’entretien, c’est long… sandrine morel publié le 27 mai 2014 28 mai 2014 auteur smorel catégories débat politique 69 commentaires sur et pendant ce temps, m. sarkozy est à madrid… droit à l’ivg : paroles de manifestants espagnols ce mannequin qui représente alberto ruiz-gallardon, ancien maire de madrid et actuel ministre de la justice à l’origine de l’avant-projet de loi sur la « protection du conçu », porte sur son torse une inscription “le foetus je respecte, la femme, je soumets.” photo sm/lemonde.fr le centre de madrid, entre la gare d’atocha et le congrès des députés, s’est rempli de milliers de manifestants venus de toute l’espagne en cars et en train, samedi 1er février, pour défendre le droit à l’ivg. dans les cortèges, des pancartes en espagnol, mais aussi en galicien, en basque ou en catalan, dénonçaient l’avant-projet de loi de « protection de la vie de l’être conçu et des droits de la femme enceinte » que le gouvernement espagnol a présenté en conseil des ministres le 20 décembre. au cris de “gallardon, démission” (du nom du ministre à l’origine de la loi), “avortement légal pour ne pas mourir”, “les riches partiront, les autres se videront de leur sang”, des représentants de nombreux mouvements sociaux, des indignés, des syndicats, et des partis socialiste et écolo-communiste ont manifesté avant qu’une délégation n’aille remettre une lettre au parlement, intitulée “je décide”. témoignages. carmen egido, 37 ans, au chômage, pinto (madrid) “je manifeste pour les droits des femmes face à un projet de loi rétrograde qui nous ramène à la dictature et qui nous dit qu’il faut être folle pour avorter. la seule chose que le ministre de la justice va à réussir à faire est d’augmenter les risques pour la santé des femmes qui décident d’interrompre leur grossesse. mais j’ai confiance : nous allons faire pression socialement et nous arrivons à empêcher que cette loi soit adoptée.” laura fereira, 36 ans, éducatrice sociale, vigo (galice) “c’est un retour en arrière incompréhensible. la réforme de l’avortement était au programme mais personne ne s’attendait à une loi aussi radicale. ce n’est pas possible que l’on empêche une femme d’avorter dans les cas de malformations graves! nous devons lutter pour que les femmes espagnoles n’aient pas aller au portugal ou en france pour avorter.” lola padillo, 40 ans, travailleuse dans le développement local, ogiva (andalousie) “cela fait longtemps que l’eglise ne devrait plus être infiltrée dans l’etat. nous savons très bien qui sont ceux qui sont derrière cette loi. mais les croyances personnelles n’ont pas être s’immiscer dans la vie des femmes et encore moi leur dicter ce qu’elles font de leur corps. face à la décision terrible d’avorter, elles seules doivent décider et personne d’autre.” patricia, 25, et paula, 22 ans. sans emploi. aranjuez (madrid). “on veut juste avoir le droit de décider de notre vie, choisir si on veut des enfants, et faire ce qu’on veut de notre vagin. ce projet de loi est celui d’une dictature.” pepa, 51 ans, femme de ménage et ana magadan, 60 ans, auxiliaire d’infirmerie. oviedo (asturies) “on veut nous faire passer pour des sorcières, nous allons prouver que nous le sommes. on nous dit que nous sommes mauvaises, nous allons leur montrer que nous sommes pires que cela! nous voulons le droit à décider. nous sommes déjà sorties dans la rue dans les années 80 pour cela, nous sommes montées dans le premier train de la liberté, en 1982, entre valence et madrid pour demander le droit à l’avortement. quand c’était illégal, les femmes espagnoles avortaient dans la clandestinité : c’est cela qu’ils veulent?!” paula lupiañez, 41 ans, illustratrice, asturies “j’ai dessiné cette pancarte pour le collectif de 60 femmes réalisatrices qui en ce moment se trouvent dans la manifestation. elles vont réaliser un documentaire sur la lutte contre ce projet de loi inacceptable.” luis alvarez, 37 ans, madrid “je suis ici pour mes filles, de 7 mois et deux ans et demi, parce que je veux qu’elles aient le droit de décider de leur maternité. c’est un projet de loi rétrograde. » sandra, dominique, isabelle, claire, julie, stéphanie et sandrine, professeurs au lycée français de madrid “cette loi ne colle pas avec la société espagnole. c’est vrai que tous les samedis matin, il y a toujours des manifestants sur la place colón des “pro-vida” (pro-vie, anti-avortement), mais ils ne représentent qu’une minorité.” propos recueillis par sandrine morel publié le 01 février 2014 01 février 2